Trust and distrust in science: Embedding the interplay among scientists, mass media and public in Italy during the SARS-Cov-2 outbreak.

COVID-19 pandemic has once again raised the long-standing problem of trust in science and scientists. However, many approaches tend, on one hand, to analyze science as if it were an entirely autonomous entity – and thus to attribute the causes of the decline in trust to factors external to it; on the other hand, these approaches address the question of trust in a dichotomous manner, in terms of presence or absence of it. Rather than assuming a causal and linear direction that proceeds from one domain ('the outside' of science) to the other (science), we will draw on those perspectives that investigate the ways in which science interacts with other subsystems. This article aims to propose a more nuanced approach that can contribute to overcoming binary categorizations such as the one that distinguishes between processes internal to the scientific community and factors external to it; such categorizations are somehow implicit in the widespread use of concepts like 'infodemic', 'disinformation' or 'pseudoscience'. To this end, two research directions were followed: first, two conflicts between experts that animated the public debate in Italy during the Sars-Cov-2 outbreak and forced scientists to interact following different social subsystems logics were analyzed. Second, in order to go beyond a binary view of trust and to further reveal attitudes toward science and scientists, we conducted a pilot study on a sample of online readers of two Italian newspapers. Overall, a more nuanced view of the issue of trust toward scientists emerges, which is expressed in five different attitudes toward them, and which takes into consideration both the way in which scientists communicate and the philosophy of science they implicitly express in media interactions. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La pandémie de Covid-19 a soulevé une fois de plus le problème de la confiance dans la science et les scientifiques. Cependant, de nombreuses approches tendent, d'une part, à analyser la science comme s'il s'agissait d'une entité entièrement autonome – et donc à attribuer les causes du déclin de la confiance à des facteurs qui lui sont extérieurs ; d'autre part, ces approches abordent la question de la confiance d'une manière dichotomique, en termes de présence ou d'absence de celle-ci. Plutôt que de supposer une direction causale et linéaire qui va d'un domaine (« l'extérieur » de la science) à l'autre (la science), nous nous appuierons sur les perspectives qui étudient les façons dont la science interagit avec d'autres sous-systèmes. L'article vise à proposer une approche plus nuancée qui peut contribuer à dépasser les catégorisations binaires telles que celle qui distingue les processus internes à la communauté scientifique et les facteurs externes à celle-ci; ces catégorisations sont en quelque sorte implicites dans l'utilisation répandue de concepts tels que « infodémique », « désinformation » ou « pseudoscience ». À cette fin, deux directions de recherche ont été suivies : premièrement, deux conflits entre experts qui ont animé le débat public en Italie pendant l'épidémie de Sars-Cov-2 et contraint les scientifiques à interagir selon différentes logiques de sous-systèmes sociaux ont été analysés. Deuxièmement, afin d'aller au-delà d'une vision binaire de la confiance et de mieux révéler les attitudes envers la science et les scientifiques, nous avons mené une étude pilote sur un échantillon de lecteurs en ligne de deux journaux italiens. Dans l'ensemble, une vision plus nuancée de la question de la confiance envers les scientifiques émerge, qui s'exprime dans cinq attitudes différentes à leur égard et qui prend en compte à la fois la manière dont les scientifiques communiquent et la philosophie de la science qu'ils expriment implicitement dans leurs interactions avec les médias. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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